Le café. Mon compagnon, mon boyfriend. Celui qui m’attendait tous les matins dans une tasse, ou dans un verre en carton en sortant du métro. L’accessoire fashion de mon Saint-Denis matinal.

Récemment, suivant de près le travail de Gabrielle Bernstein, j’ai lu sur son blogue son processus pour stopper le café, sa dernière addiction en liste. Son processus m’a énormément intéressé : « Suis-je intimement liée à cette liqueur chaude? » J’ai voulu tenter l’expérience de tasser (tasser/tasse, je fais dans le jeu de mots impressionnant) cette routine à ma vie qui me suit depuis mon adolescence.

Je me suis procurée une belle quantité de thés bio et j’ai enclenché ce processus que je n’ai pas lâché depuis. J’ai décidé que le café ne faisait plus partie de moi, un nouveau mode de vie qui a mis sous le choc certaines de mes amies : « Pour de vrai, mais c’est tellement toi le café ». Et bien non, ce n’est pas moi le café. Wow! Bien évidemment, je me permets un bon café latté décaféiné dans une jolie tasse le week-end pour préserver ces moments qui me font du bien. Je me sens évidemment plus calme et surtout loin du stéréotype (qui ne me convenait plus) de la fille pressée qui roule sur les tasses pleines.

Et vous, est-ce qu’il y a des éléments dans votre vie que les gens considèrent intrinsèques à votre personnalité mais qui vous titillent au point de vouloir les écarter pour laisser place à autre chose?

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